le
message nerveux -électrique- arrive à fond...
il
provoque l'ouverture de canaux
à Calcium. Les ions Ca2+ se précipitent
alors dans le bouton
synaptique.
Dégoûtées
par tout ce calcium, les vésicules
s'agitent, s'affolent... certaines se jettent contre la membrane
du bouton et fusionnent. Ce qui a pour effet de les ouvrir sur
le dehors.
Les
molécules de neuromédiateurs
que contenaient les vésicules suicidaires se déversent
dans l'étroit espace qui sépare les membranes des
deux cellules.
Ces
neuromédiateurs sont attirés par de grosses
molécules de la membrane d'en face. Dès que deux
de ces neuromédiateurs s'y fixent, la grosse
molécule s'ouvre pour laisser passer des flopées
d'ions -sodium, potassium ou chlore le plus
souvent-. Cette entrée brutale d'ions provoque un
changement du potentiel électrique de la membrane :
il s'abaissent, et dans ce cas, la cellule devient moins
« excitable »; ou bien il remonte et la
cellule devient plus excitable.
Aussitôt,
de terribles enzymes
viennent capturer les neuromédiateurs et les déchiqueter
pour les mettre hors d'état de nuire... c'est à
dire d'empêcher le fermeture des grosses molécules
canales.
Les
morceaux de neuromédiateurs sont récupérés
par le bouton synaptique et recyclés avant d'être à
nouveau stockés dans une vésicule... en attendant
le prochain message!